Improvised roadside hospital
A happy customer
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Many of my friends have told me how lucky I am to travel with my own doctor. I always laughed it off — until Mike had to invent a roadside hospital three times for me during our 2016 trip. Yeah I thought to myself, it IS convenient when you’re accident prone!
The thing is, people can sniff a doctor a mile away.
On day 1, I had a superb crash outside Abbotabad! After warning my family a million times about the dangerous road ahead (a memory from last year), I myself suddenly get hit by a surge of extreme happiness to be back in Pakistan and pass them all at high speed ... only to be surprised by a tight turn to the right. I hit the front brake and go down, sliding some 50 ft+. I remember bouncing up and landing on my chest, crushing arm and rib cage in the process. I am in enormous pain ... and very happy to see Mike bend down to ask me questions, even if I can’t answer at that moment. It sure is reassuring ... my own doctor! Sandro and Mike grab a side of my coat each and slide me off the road ... it was so slick that it was really easy to do so. Our support vehicle arrives shortly, Rajoo jumps out and goes “Dany (my Pakistani name: Dany Khan) Dany - okay?” To this day I have no idea how he knows. I am standing up and walking when he sees me. But he knows. He is already zipping his coat up and grabbing my helmet. I join Cathy in the car for the rest of the day: a real silver lining because being with Cathy is exquisite, as usual.
We stopped for gas a little later and as I am taking stock of my wounds and the state of my equipment, I notice that I slid on my unprotected wrist and have a dirty open wound. I am just incredibly lucky that I was wearing heavy duty gloves (sadly without gauntlets) because when I look at the hard plastic knuckle protection, they’re chewed up pretty badly. Under the eyes of many, Mike washes the wound with soap and water, and bandages it properly. Before he is done, an old man takes a number and waits in line! He had a shot a month ago and has developed a sterile abscess on his upper arm. He is worried. Mike teaches him some massaging technique and assures him he will be fine after a few days.
A couple of weeks later, as Moin, Mike and I are traveling towards Afghanistan on our own, we stop in a tiny village and out of nowhere comes a man pushing his wife ahead of him towards Mike. We suspect that a villager guessed Mike’s profession when he saw him spend twenty minutes in the local pharmacy (a 100sf true goldmine by the way!) and announced his arrival! Once again, Mike was able to reassure her and give her instructions on how to proceed. It included going to the pharmacy in question and seeing the doctor, the pharmacist’s son, who is there every evening after work, to help people in his village.
Then of course in addition to the masses, there are all of us, Mike’s friends and family! Moin and his knee; as well as Nairi, An and I when we took very ill after a dinner.
Mes amis me répètent souvent à quel point j’ai de la chance de voyager avec mon propre médecin. Ca m’a toujours fait rire - jusqu'à ce que Mike ait dû inventer un hôpital en bordure de route trois fois pour moi lors de notre voyage en 2016. Ouais, je me suis dit, c’est quand même pratique quand on est sujet aux accidents!
Le fait est que les gens peuvent renifler un médecin à un kilomètre.
Le premier jour au Pakistan, j'ai eu un superbe accident! Après avoir passé une heure à expliquer à ma famille que la route serait extrêmement dangereuse le lendemain, (un souvenir de l'année dernière), le lendemain en question, je suis soudainement prise par un élan de bonheur extrême d’être à nouveau au Pakistan et je les dépasser tous à grande vitesse ... suivi par un virage serré à droite! J'ai sauté sur le frein avant et avant de pouvoir dire “ouf”, je suis partie en glissade avec ma bécane sur une vingtaine de mètres. Je me souviens avoir bondi et atterri sur le ventre, en écrasant bras et cage thoracique. Je souffre énormément ... et je suis très heureuse de voir Mike se pencher sur moi pour me poser des questions, même si je ne peux pas répondre à ce moment-là. C'est rassurant, mon propre médecin! Sandro et Mike attrapent chacun un côté de mon manteau et me tirent sur le côté de la route ... c'était tellement glissant qu’ils n’ont eu aucune difficulté! Notre véhicule de soutien arrive sur ces faits, Rajoo saute à terre et dit «Dany (mon nom pakistanais: Dany Khan) Dany - ça va?» À ce jour, je ne comprends pas comment il sait. Quand il me voit, je suis debout et je marche! Mais il sait. Il ferme déjà son manteau et attrape mon casque. Je rejoins Cathy dans la voiture pour le reste de la journée: un point positif de mon accident car c’est exquis de passer un moment avec Cathy, comme d’habitude.
Un peu plus loin, nous nous sommes arrêtés pour faire le plein d'essence et alors que je fais le bilan de mes blessures et de l'état de mon équipement, je remarque que j’ai glissé sur mon poignet non protégé et que j’ai une plaie ouverte sale. Ma chance incroyable c’est que je portais des gants très résistants (malheureusement sans protection des poignets), car lorsque je regarde la protection en plastique dur des articulations, il leur manque trois bons millimètres. Sous le regard intéressé de plusieurs personnes, Mike lave la plaie avec eau et savon, et la bande correctement. Avant qu'il ait terminé, un vieil homme prend un numéro et attend son tour! On lui a fait un vaccin il y a un mois et il a développé un abcès au bras. Il est inquiet. Mike lui apprend une technique de massage et l’assure qu'il ira bien au bout de quelques jours.
Quelques semaines plus tard, alors que Moin, Mike et moi voyageons seuls vers l'Afghanistan, nous nous arrêtons dans un petit village et de nulle part surgit un homme poussant sa femme devant lui en direction de Mike. Nous soupçonnons qu’un villageois a deviné le métier de Mike quand il l’a vu passer 20 minutes dans la pharmacie locale (une véritable mine d’or de 8m2!) et a annoncé son arrivée. Encore une fois, Mike peut la rassurer et lui donner des instructions sur la façon de procéder. Il s’agit notamment d’aller à la pharmacie en question et de voir le médecin, le fils du pharmacien, qui se rend là-bas tous les soirs après le travail pour venir en aide aux habitants de son village.
Et bien sur, il y a aussi les amis et la famille — comme Moin et son genou; Nairi, An et moi lorsque nous sommes tombés super malade après un repas; et d’autres encore ...